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Cancer de prostate :

 

 

La découverte du cancer de prostate se fait de deux manières,  soit au hasard d’un  dépistage ou parce qu’il est déjà symptomatique.

Dans le premier cas, tout commence en général par une consultation chez le médecin généraliste qui, après avoir évoqué les possibilités de détection précoce d’un cancer de la prostate, prescrit un dosage du PSA et propose l’examen de la prostate par la réalisation d’un toucher rectal. Si le toucher rectal montre une glande de consistance anormale ou si la valeur du PSA se révèle trop élevée, l'étape suivante est pour le médecin de proposer une consultation chez l’urologue pour un nouvel examen clinique et l’appréciation du contexte de cette anomalie clinique ou biologique.

La démarche diagnostic doit donc être : si PSA anormal, prise de rendez vous auprès d’un urologue pour apprécier les nécessités de réaliser une biopsie diagnostique ou d’autres examens complémentaires.

Dans le second, l'appel au spécialiste est plus immédiat.

Si les signes sont rhumatologiques (douleurs lombaires, douleurs osseuses, fractures spontanées…) le médecin généraliste ou le rhumatologue est en général l'interlocuteur initial, qui adressera le patient à l'urologue. La réalisation d’une biopsie de la prostate est indispensable pour confirmer le diagnostic.

Une IRM peut être également réalisée mais l'examen fondamental, ce sont les biopsies.

Le diagnostic se fait sur biopsie et la prise en charge se décide en fonction des résultats de ces prélèvements

Lorsque le cancer est localisé à la glande prostatique, de manière collégiale, il est décidé d’une surveillance active ou d’une intervention pour détruire la tumeur. Il est alors possible de discuter la prostatectomie radicale, la radiothérapie externe, la curiethérapie.

Et lorsque le cancer est métastatique, on a habituellement recours à une hormonothérapie ou une castration chirurgicale en première intention.

 

 

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